Projets en cours
Vous souhaitez réaliser un projet de recherche scientifique sur Abitibiwinni Aki ou développer une collaboration avec notre équipe? Contactez-nous !
L’équipe Territoire et Environnement, de par la diversité de ses missions, est impliquée dans de nombreux projets, qui sont souvent l’occasion de beaux partenariats. Ces collaborations se font avec des partenaires variés, privés ou institutionnels : UQAT, INRS, IDDPNQL, MELCCFP, RNCan, Produits Forestiers GreenFirst, Hecla Québec. Vous retrouverez ici les projets réalisés et en cours.
Entrevues sur l’Occupation et l’Utilisation du Territoire
L’équipe Territoire et Environnement a initié en 2015 un grand projet visant à documenter l’occupation et l’utilisation des Abitibiwinnik sur Abitibiwinni Aki. Les principaux objectifs sont de collecter les savoirs ancestraux, de soutenir les revendications territoriales, de protéger les sites d’intérêt des Abitibiwinnik de l’exploitation des ressources et de léguer les savoirs aux génération futures. Les données recueillies à ce jour sont des plus précieuses et confidentielles pour la Première Nation Abitibiwinni et l’équipe poursuit ce projet : mise à jour des données, distributions du contenu aux membres de la communauté, validation terrain, développement d’outils facilitant les consultations.
ADN environnemental – INRS
La communauté travaille en partenariat avec l’Institut national de la Recherche scientifique (INRS) pour traquer les espèces rares, nouvelles ou difficiles à observer sur le territoire. Les animaux comme le caribou, le cerf de virginie ou le râle jaune (petit oiseau des marais) laissent un peu de poil, de salive, de plumes et de crottes partout où ils passent. Avec le projet d’ADN environnemental, nous parcourons les cours d’eau sur le territoire pour valider la méthode de détection des espèces choisies. À terme, les analyses nous pourraient nous permettre de confirmer la présence du carcajou ou du cougar sur le territoire, de suivre le cerf de Virginie, le pékan et le dindon sauvage dans leur ascension vers le nord. La Première Nation Abitibiwinni est une pionnière dan le domaine; la technologie utilisée est nouvelle et très peu documentée.
Étude sur le domaine vital du Lynx – MELCCFP & UQAT
Anthony Caya, étudiant à la maîtrise à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, encadré par Gabriel Pigeon, professeur à l’UQAT et Marianne Cheveau, chercheuse sur les animaux à fourrure et les relations faune-forêt du MELCCFP, réalise un projet de recherche sur le lynx du Canada.
« Le lynx est une espèce emblématique de la forêt boréale, très présente dans la région. Le Ministère souhaite mettre en place un système de suivi pour s’assurer que les populations de lynx restent en santé. Dans ce contexte, plusieurs méthodes d’inventaire seront testées (caméras de chasse, pièges à poils et décompte de pistes dans la neige) et un état de santé de la population actuelle des lynx et de sa proie principale, le lièvre, sera établi. En premier lieu, nous commencerons par déterminer la taille des territoires des lynx et les habitats qu’ils préfèrent tout au long de l’année. Pour ce faire, nous avons cet automne capturé 18 lynx du Canada sur les territoires de la Première Nation Abitibiwinni et de la Nation Anishnabe du Lac Simon. Ces lynx ont été munis de colliers GPS et seront suivis sur 11 mois au bout desquels le collier tombera de lui-même. De plus, nous prévoyons de développer un modèle de qualité d’habitat (MQH) pour le lynx du Canada. Combiné à d’autres MQH existants pour des espèces culturellement significatives (orignal, martre, gélinotte, lièvre), nous voulons produire une carte de l’état actuel du territoire, qui permettra ensuite de guider l’aménagement du territoire.
Nous sommes très excités à l’idée de découvrir votre territoire, ainsi que de connaître les secrets du lynx du Canada. »
Identification des dépotoirs avec l’IDDPNQL
L’équipe Territoire et Environnement de la Première Nation Abitibiwinni, en collaboration avec l’Institut du Développement Durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL) réalise un inventaire des sites pollués sur Abitibiwinni Aki.
Que ce soit une carcasse de voiture, un dépotoir illégal, un vieux site de prospection minière abandonné, des sites de pourvoiries abandonnés ou des vieux camps, nous les inscrivons dans l’inventaire pour dresser un portrait de la problématique sur Abitibiwinni Aki. À plus long terme, l’équipe coordonnera le nettoyage de ces sites.
Vous connaissez des sites que vous aimeriez voir être nettoyés dans le futur?
Comité ANOKI
Les expertes et experts, membres de la communauté, détiennent de vastes connaissances sur leur territoire. Leurs observations lorsqu’ils font sur le territoire, les connaissances qui leurs sont transmises d’une génération à l’autre et leur savoir-faire sont toutes des sources d’information qui peuvent être valorisées et mobilisées pour mieux comprendre et gérer le territoire. Les expertes et experts du territoire ont partagé leurs connaissances pour différentes recherches sur les effets des changements environnementaux sur le territoire ou pour identifier les lieux qui ont une importance culturelle et historique. À présent réunis au sein du comité ANOKI, ils seront appelés à évaluer l’état du territoire, à se prononcer sur sa gestion et son aménagement et, plus largement, à guider les activités de l’équipe Territoire et Environnement.
« Atlas de la biodiversité : les milieux humides » – UQAT
Au cours des dernières années, des étudiantes et étudiants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue ont travaillé, notamment, sur l’écosystème des tourbières avec les communautés de Pikogan, Nemaska et Mistissini. Le projet « Atlas de biodiversité : les milieux humides » est né de la volonté de vulgariser les résultats obtenus à travers des projets créatifs sur la biodiversité et possiblement en collaboration avec des membres issus des communautés.
Différents contenus de vulgarisation sont explorés
Tous les membres de la communauté de Pikogan souhaitant participer sont les bienvenus. Il n’est pas nécessaire d’être un artiste reconnu ou d’avoir un diplôme dans le domaine de la biologie. Vous pouvez simplement apporter des idées. En participant à la co-création des contenus, vous serez rémunérés en conséquence.
Contact : Julia Morarin, Assistante de recherche à l’UQAT, [email protected]
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